Madame la présidente, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, il y a un an, lorsque je suis entré dans cet hémicycle, je pensais que Marseille était la seule ville concernée par les rodéos sauvages. J'avais tort : Marseille n'est pas une exception, et je pourrais presque me féliciter que ma ville soit en l'occurrence une ville comme une autre… Mais les rodéos sauvages constituent une véritable calamité.
L'ampleur de ce phénomène imposait que nous nous en emparions pour apporter une réponse adaptée, équilibrée, afin que nos forces de l'ordre puissent affronter ce fléau, dans nos quartiers comme dans nos zones rurales.
J'étais encore à midi avec des journalistes qui me demandaient s'il était bien nécessaire que les députés se mobilisent sur une telle proposition de loi.