Il s'agit simplement d'une demande de rapport, dans laquelle nous pourrions d'ailleurs introduire l'idée des drones – je n'y vois aucun inconvénient. Il existe aujourd'hui des caméras, et les policiers nous disent qu'ils voient, sur les vidéos, qui sont les contrevenants. En réalité, ils les connaissent, mais ils sont impuissants : ils ne peuvent pas les arrêter, parce qu'ils ne peuvent pas les prendre en flagrant délit. Là est le scandale : on sait très bien qui sont les individus qui conduisent, on sait très bien où les trouver, mais on ne peut pas les interpeller quand ils circulent, car ils ne s'arrêtent pas au premier coup de sifflet. C'est la raison pour laquelle j'aurais aimé que nous puissions discuter de ce point et prolonger le débat après le vote de la loi, afin d'identifier tous les moyens disponibles pour faire cesser ce fléau, qui touche de nombreux Français et préoccupe beaucoup nos concitoyens, notamment l'été. À l'évidence, nous sommes tous prêts, quels que soient nos groupes parlementaires, à y réfléchir.