Monsieur Aubert, la Confédération helvétique a quatre langues officielles, mais n'en constitue pas moins une nation. À l'inverse, Serbes et Croates parlent la même langue, mais cela ne les empêche pas de se détester cordialement. Cela nous montre que la République et la langue sont deux choses différentes.
Je pose la question de la pérennité de ces langues et de la nécessité de les sauvegarder. J'attends des réponses claires. Car je pense que nous ne pourrons nous passer d'un recours à la loi, en particulier pour pérenniser des filières d'enseignement.
Je remets en cause, non pas la langue commune, car il en faut bien une, mais les pratiques qui font qu'aujourd'hui, les langues régionales sont en voie d'extinction comme l'Unesco le reconnaît.