Les propos que vient de tenir M. Ferrand sur la réconciliation m'évoquent la situation en Corse. Vous le savez, l'opinion publique y attend majoritairement que l'on solde les comptes du passé. Il n'y a plus d'attentat en Corse depuis plusieurs années, nous sommes revenus à une paix civile totale, et c'est une très bonne chose – nous avons travaillé pour y parvenir. Peut-être serait-il utile que nous réfléchissions tous ensemble à une procédure d'amnistie qui permette de solder totalement les comptes du passé sur le plan judiciaire. C'est une question pendante.