Le rapporteur général a rappelé que le Président de la République n'était responsable que devant le peuple, mais c'est précisément la raison pour laquelle, si l'on tient à la séparation des pouvoirs, il n'a pas à venir bavarder devant le Congrès sans engager sa responsabilité – et j'assume tout à fait que cette approche soit différente de celle défendue par mon camarade Ruffin, même si je suis souvent d'accord avec lui. C'est la raison pour laquelle nous avons proposé, de manière cohérente, que le Premier ministre préside le Conseil des ministres. De même, nous avons proposé que le Président de la République soit élu non plus au suffrage universel direct, mais par le Parlement.