Madame la rapporteure, vous avez indiqué que notre amendement était contraire à l'orientation de votre projet, mais vous ne justifiez pas cette orientation. Vous ne dites pas un mot des raisons pour lesquelles vous choisissez de réduire le nombre des parlementaires, en particulier des députés. Par ailleurs, monsieur Houlié, les statistiques que, pour ma part, j'ai citées, intégraient bien les sénateurs.
Actuellement, des soignants en psychiatrie sont perchés sur le toit de l'hôpital psychiatrique du Havre parce qu'ils n'arrivent pas à entrer en contact avec l'Agence régionale de santé. Il serait urgent que des parlementaires se mobilisent sur cette question et aillent travailler au Havre, à Amiens ou à Rouvray pour être aux côtés de ces personnels soignants. Or, nous ne le pouvons pas, car nous n'en avons pas le temps.