Nous prenons les choses dans le mauvais sens… Monsieur Fesneau, vous l'avez indiqué, nous devons retrouver la maîtrise de notre ordre du jour. Mais quelle est la réalité ? L'Assemblée nationale ne le maîtrise pas. C'est bien le Gouvernement qui a décidé qu'il fallait faire voter autant de textes à cette échéance.
Nous devons inverser le rapport de forces entre l'exécutif et le Parlement. Ici, nous ne faisons que de la mécanique ! Actuellement, 75 % de l'initiative législative est gouvernementale. Le Parlement et les députés ne font que s'adapter au rythme voulu par les gouvernements. Au final, nous ne maîtriserons plus rien et nous courrons encore plus après le temps si nous ne nous attaquons pas à ce problème de fond. La qualité du travail législatif risque de s'en ressentir.