Au contraire, on gagne à renouveler les formes de ces interpellations. Nos formes sont relativement figées. Vous évoquez les questions au Gouvernement. Je ne souhaite pas les supprimer, mais ces deux minutes de temps de parole du député d'un côté et ces deux minutes de réponse du ministre de l'autre ne sont pas un échange, pas plus que les bien nommées questions orales sans débat ! La situation n'est pas différente en commission : chacun vient faire son « numéro », évolue dans deux mondes parallèles et on ne peut véritablement débattre. Afin de moderniser la vie démocratique française, nous devons inventer de nouvelles formes de débat, sans nous limiter d'ailleurs à la forme proposée par cet amendement.