Puisque mon amendement CL1164 ne pourra pas être soutenu, j'aimerais dire quelques mots du sujet sur lequel il porte, à savoir les mers et océans, qui constituent le plus grand écosystème mondial, dont il serait restrictif de faire une sous-catégorie des enjeux liés à l'environnement.
Par ailleurs, même si les problématiques de la lutte contre les dérèglements climatiques et en faveur de la préservation des mers et des océans sont liées et convergentes, elles ne se recoupent pas totalement. L'amendement que je voulais présenter vise donc précisément à la préservation des mers et des océans qui, du fait de leur importance vitale, des enjeux qui leur sont liés, de l'exploitation et de la pollution exacerbée dont ils font l'objet, exigent une mobilisation et un engagement spécifiques.
Mon amendement présente en outre l'avantage d'inscrire pour la première fois dans la Constitution française, les mots « mer » et « océan » qui n'y ont jamais figuré jusqu'à présent, pas plus que dans la Charte de l'environnement. Cette longue absence n'est pas anodine, et je pense que le temps est venu de prendre en compte solennellement la dimension maritime de la France qui, avec une zone économique exclusive de 11 millions de km2, est la première puissance maritime européenne, et la deuxième du monde. Avec cette inscription dans la loi fondamentale, la puissance maritime de la France serait soulignée, ainsi que les responsabilités que cette place implique au niveau européen et international.