Intervenir peut parfois avoir des conséquences mais ne pas intervenir peut aussi en avoir. La décision d'intervenir au Mali, sous la présidence de François Hollande, a été prise en quelques heures à la suite d'une urgence absolue. Nous avons attaqué directement un ennemi clairement identifié : les djihadistes. Ils ont été interceptés à la suite de cette offensive au Sud-Mali. En Syrie, nous sommes intervenus afin de détruire des armes chimiques. Si nous avions passé trop de temps à discuter avec le Parlement, nous aurions annulé l'effet de surprise produit par cette intervention et nous aurions eu encore plus de morts à déplorer. Néanmoins, je tiens à vous rassurer : ce n'est pas un pouvoir absolu puisqu'un débat et un vote sont bien prévus au Parlement.