Le rapporteur semble se demander comment faire pour prendre les spécificités en compte : par le dialogue, tout simplement, par la confiance, par le pacte de confiance entre l'État et les territoires et qui doit relever du domaine de la loi. Or, l'administration centrale et parfois le Parlement ne s'y livraient pas. Ainsi, s'il y a eu une seconde loi montagne, en décembre 2016, c'est parce que celle de 1985 qui devait consacrer la diversité des territoires de montagne n'a pas été bien appliquée et cela pour des raisons culturelles et politiques. C'est bien pourquoi, pour remédier à ce déficit de confiance, d'aucuns ressentent le besoin de contraindre par la loi l'État et les collectivités à dialoguer.