Effectivement, si la Constitution ne prévoit pas la possibilité de définir un statut pour ces langues, elles mourront, c'est inévitable. Il faut un accompagnement de l'État pour sauver ce patrimoine de l'humanité, ce patrimoine vivant, grâce auquel des locuteurs échangent et qui a une véritable utilité sociale. Sinon, voyez : la communauté d'agglomération du Pays basque vient de délibérer pour que basque et béarnais soient langues officielles du territoire. De même, le sarde a été reconnu en Sardaigne, pas plus tard que la semaine dernière. Il vaut mieux que la République s'honore de reconnaître définitivement, même si c'est compliqué, ce qui relève d'un droit et ressort de l'identité des individus.