Une moralisation, que souhaitent nos concitoyens et que nous préconisons, paraît nécessaire au sein de la haute fonction publique. La propension de certains de ses membres à rechercher des pantouflages rémunérateurs et à multiplier les allers-retours entre services de l'État et grandes entreprises est de plus en plus dénoncée. Il y a là une grave source de conflits d'intérêts et de grands risques d'affaiblissement du sens de l'État. L'application de la loi, comme son élaboration, ne doit souffrir d'aucune suspicion et ne doit être inspirée que par l'intérêt général.