Concernant ce que vous appelez le « parapublic » – on peut imaginer qu'il s'agit des établissements publics universitaires ou culturels, qui dépendent du ministère de l'éducation nationale, de la recherche ou de la culture, mais c'est aussi le cas des assemblées parlementaires ou d'autres institutions comme la SNCF – , il a toujours été clairement dit, notamment compte tenu des rapports que l'État entretient avec ces organismes, que c'était à ces entreprises publiques ou, dans le cas des universités qui disposent de leur autonomie depuis la loi Pécresse, à ces opérateurs, de gérer leur masse salariale.
Mais vous savez, madame la députée, si l'on regarde les choses un an après, que s'est-il passé entre le moment où vous étiez aux responsabilités et celui où nous y sommes ? La différence de taux de croissance est assez importante. Il y a 300 000 chômeurs de moins. La réduction du déficit a été au rendez-vous des comptes publics et l'on constate une dotation d'au moins 2 milliards aux collectivités. Peut-être faut-il comparer ce qui est comparable !