L'exercice auquel nous allons nous livrer aujourd'hui est nécessairement empreint de solennité. Lorsqu'il s'agit de modifier notre loi fondamentale, la main doit être pour le moins précautionneuse et notre rapporteur a clairement rappelé les principes qui doivent nous guider.
L'ampleur de nos travaux en commission n'en a pas moins été considérable. Une chose est certaine : personne ne pourra prétendre que le débat n'a pas eu lieu ou que ses propositions n'ont pas été entendues. La commission des lois a travaillé de façon approfondie, écoutant les arguments tant de la majorité que de l'opposition, laquelle fut d'ailleurs invitée à présider une séance en la personne de mon vice-président Philippe Gosselin.