Je voudrais répondre à l'argument avancé par M. le rapporteur général, selon lequel les textes constitutionnels doivent être rédigés de façon générale : il y a généralité et généralité. Si les textes constitutionnels devaient être aussi généraux que le sous-entend M. le rapporteur, alors notre Constitution se bornerait à disposer que la République garantit les droits et libertés, sans plus de précisions. Il n'y aurait pas les listes de droits fondamentaux, ces inventaires à la Prévert, pour reprendre l'expression de M. le rapporteur général, qui figurent dans la Déclaration de 1789 et dans le préambule de la Constitution de 1946, qui la prolonge.