Mes chers collègues, voici plusieurs heures que nous nous livrons à un débat passionnant portant sur d'éventuelles modifications au préambule de notre Constitution ou aux textes auxquels ce préambule fait référence.
Je tiens à rappeler à chacun que Simone Veil a présidé, il y a neuf ans, les travaux d'une commission consacrée à une réflexion sur le préambule de la Constitution. Nous avons été unanimes à rendre hommage à sa mémoire voici quelques jours ; je pense que nous serions bien inspirés, ce soir, de nous référer aux conclusions de ce rapport très fouillé, rédigé à la demande du Président de la République Nicolas Sarkozy.
Simone Veil concluait que le plus sage était de ne point modifier ce préambule, ni les textes auxquels il fait référence. Elle expliquait, avec beaucoup de finesse, que des modifications improvisées auraient sans doute des effets contreproductifs…