Nous sommes désolés de ces avis défavorables parce qu'il nous semble que ce que nous défendons mérite non seulement un débat mais un vote majoritairement favorable.
Pour faire suite à l'argument d'autorité développé par notre collègue Guillaume Larrivé, je ne pense pas faire injure à Mme Veil en partageant pas son point de vue, même si je le respecte. C'est aussi la grandeur de l'histoire de notre pays que ces débats constitutionnels dans lesquels de grands hommes et de grandes femmes ont eu des points de vue différents sur ce qu'il fallait mettre ou ne pas mettre dans la Constitution. Dans cette assemblée, nous sommes tous et toutes à égalité et avons la même légitimité pour ouvrir le débat. Ainsi, à propos de la constitutionnalisation de l'IVG, nous nous sommes inspirés de l'exemple de Simone Veil et nous pensons que cette proposition s'inscrivait dans la continuité de son combat. Vous vous y êtes opposé, monsieur Larrivé, sans que cela signifie pour autant que vous méprisiez son point de vue sur le sujet. Vous n'étiez tout simplement pas d'accord, et c'était tout à fait légitime. Je le dis pour la suite de nos débats : nous continuerons dans ce sens tout en honorant la tradition de notre assemblée.