L'État s'est lancé depuis plusieurs années dans un processus de désengagement progressif des aéroports français, en vendant une partie du capital qu'il détient dans les aéroports régionaux. Il a ainsi vendu, fin 2014, à un groupement chinois et canadien les parts qu'il détenait dans l'aéroport de Toulouse, dont on sait les difficultés actuelles, puis ce fut le tour des aéroports de Lyon et de Nice. Que pouvez-vous nous dire du résultat de ces ventes ? On évoque aujourd'hui un désengagement des aéroports de Marseille et de Bordeaux et une étude prévoyant la vente des parts de l'État dans ADP, pour un total d'une dizaine de milliards d'euros. J'ai bien entendu votre réponse à ce sujet, mais je souhaiterais savoir s'il existe un calendrier, si un montant a été estimé et si une position a été adoptée par rapport aux collectivités.
Par ailleurs, la réforme portuaire de 2008 a permis de faire évoluer le statut des ports autonomes, qui sont devenus des EPIC. Selon des études, leur privatisation permettrait d'améliorer la croissance de la rentabilité de ces ports, comme l'illustre la réforme portuaire britannique. Que pensez-vous d'une éventuelle transformation du statut des grands ports d'EPIC en SA ?