Je resterai dans le même registre, madame la garde des sceaux. Un collègue disait à l'instant que l'eau n'est pas nécessaire à la vie mais qu'elle est la vie. Nous avons tout intérêt à lancer un signal très fort au monde en la matière. Je ne voudrais pas circonscrire cette question à la nation : je souhaite la placer sur l'échiquier international. Certains États mènent en ce moment une grande bataille pour pouvoir vérifier s'il y a eu de l'eau et de la vie sur Mars, tandis que, sur terre, certains êtres humains, nos pareils, meurent de faim et de soif faute de disposer d'eau à proximité.
Nous devons profiter de cette belle opportunité pour faire en sorte que l'accès à l'eau soit constitutionnalisé. Ne nous contentons pas de la jurisprudence du Conseil constitutionnel et témoignons de notre volonté forte de faire en sorte que l'accès à l'eau, à l'eau potable, soit un droit pour tous les êtres humains, sur le sol national et ailleurs sur la terre !