Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général de la commission des finances, mes chers collègues, j'avoue qu'en entrant ici ce matin afin d'intervenir, pour une durée de cinq minutes, dans un débat d'orientation des finances publiques pour 2019, devant un hémicycle certes clairsemé mais comptant de nombreux membres de la commission des finances, je me suis interrogé sur la légitimité du rapporteur général de la commission des affaires sociales à s'exprimer.