Madame la ministre, vous avez eu raison de citer Ferdinand Buisson comme l'un des pères fondateurs de la laïcité. Il disait : « Le premier devoir d'une République, c'est de faire des républicains [… ] ». Aujourd'hui, l'enjeu est bien là, et c'est ma seule motivation.
Mesdames et messieurs de la majorité, vous feignez de ne pas comprendre la motivation de cet amendement qui vise à installer au coeur de la République une laïcité qui est chaque jour un peu plus écornée, qui laisse de la place à la montée du communautarisme islamiste et qui est bafouée par des provocations religieuses.