Monsieur le président, j'avais demandé la parole tout à l'heure, mais je ne l'ai pas obtenue.
Cet amendement prévoit d'insérer, à la troisième phrase du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution, les mots suivants : « ou les non-croyances ». Il me semble qu'une telle proposition va de soi, aussi ne la développerai-je pas davantage.
Je précise simplement quelques points après que mes collègues se sont exprimés, d'une manière brillante, sur ce sujet. Si nous rejetons tout d'abord la référence aux racines chrétiennes, ce n'est pas parce qu'elles sont chrétiennes : aucun d'entre nous ici ne se risquerait en effet ici à commenter la religion ou la contribution du christianisme à la culture française.
Ce qui ne va pas, chers collègues, c'est le caractère exclusif que vous donnez à ces racines. Monsieur Ciotti, vous avez évoqué le calendrier. Nous sommes au mois de juillet, le mois de Jules César. Nous allons ensuite passer au mois d'août, le mois d'Auguste : notre calendrier n'a rien à voir avec la religion !
Vous avez évoqué l'architecture : c'est celle des Romains, lesquels étaient, comme l'on disait, païens.