Madame la ministre, la phrase « [La République française] respecte toutes les croyances. », qui se termine par un point, me paraît limpide. Mais je ne sais pas ce que signifient « les croyances ». Certaines personnes croient en certaines choses, mais leur seul but est de défaire ce que fait la République, de s'opposer aux républicains. La France s'est trouvée confrontée à des situations où il a été porté gravement atteinte aux valeurs que nous prônons et qui laissent perplexe quant à la nature des croyances entretenues par certaines personnes. En ce sens, il m'eût semblé intéressant, madame la ministre, de compléter cette phrase par les mots « dès lors qu'elles partagent l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité ». Pour moi, il n'y a là nulle redondance. Il n'y a pas de risque à citer plusieurs fois la devise républicaine dans la loi fondamentale de la République. Plus on la mentionnera, mieux en sera soutenu le travail d'explication, de pédagogie que nous allons devoir engager vis-à-vis des générations futures. Madame la ministre, il s'agit, à mes yeux, d'un amendement de bon sens. C'est la raison pour laquelle je le maintiens.