Force est de constater que le sujet est d'une brûlante actualité. Le risque est grand, si l'on continue dans la voie de l'injustice fiscale comme cela a été fait depuis un an, que nos principes fondamentaux n'en soient transformés. La devise de la République pourrait devenir – je le dis avec mes mots : « liberté, égalité, si t'as du blé ». Le risque est grand que nos libertés, nos droits formels soient accessibles, non pas en fonction de « notre destin », comme le dit le Président de la République, mais de notre portefeuille, de nos moyens, de notre patrimoine social, culturel, relationnel. Une République qui ne permet pas de rétablir de la justice fiscale risque de creuser le fossé entre les citoyens et elle. Il s'agit donc, d'une certaine manière, d'un amendement de « salut public » au service de la République.