D'abord, après l'intervention de M. Molac, je ne veux pas qu'il y ait d'ambiguïté. L'article 2 de la Constitution dispose que la langue de la République est le français. Prenons-le au ras des pâquerettes : cela signifie que la langue de la chose publique, celle dans laquelle la chose publique se règle, est le français. Cela n'est nullement exclusif de l'existence d'autres langues ; celles-ci existent parce que la France a signé la charte européenne des langues régionales ou minoritaires.