Mais ce n'est pas le sujet. Je plaide pour ces millions de jeunes Français et de vieux Français, dont je suis, qui n'ont pas un seul ancêtre qui ait des racines où que ce soit dans le territoire de l'actuel hexagone ; pour ces pieds-noirs, ces enfants d'Espagnols, d'Italiens, de Maltais, pour tous ceux qui sont arrivés depuis et qui auront des parents et des grands-parents nigériens ou maliens. Vous ne pouvez pas leur dire qu'ils ont un double devoir d'intégration, à la République française et à une réalité régionale. Souffrez qu'on ne le supporte pas, qu'on se demande comment on pourrait faire un jour un Corse ou un Breton convaincant ! Personnellement, en tout cas, je ne le peux pas.