La particularité de ces amendements est de proposer une formulation quasi identique à celle qui existe déjà dans la Constitution. Il ne s'agit pas donc pas, cette fois, de savoir si la mention des langues régionales est de rang constitutionnel – c'était l'enjeu évoqué par M. Habib – mais de déterminer, si je puis dire, sa place dans ce rang.
Aujourd'hui, c'est à l'article 75-1 que figure la mention des langues régionales. En 2008, le débat à ce sujet avait été très vif. Il avait été envisagé, et je vois que M. Habib s'en souvient, de l'introduire à l'article 1er, mais cela créait un déséquilibre important, raison pour laquelle il avait été décidé de créer cet article 75-1.
La sagesse veut donc, les mêmes causes produisant les mêmes effets et la situation n'ayant en rien changé, que l'on maintienne cette rédaction à l'article 75-1. Avis défavorable.