Ce débat est important. En écoutant les deux intervenants de tout à l'heure, j'ai trouvé que nous étions face à un vrai problème. J'ai rappelé les soixante-treize ans qui nous séparent de la première élection auxquelles les Françaises ont participé. Nous sommes totalement d'accord sur le principe. Je pense que vous le ressentez, ne serait-ce qu'avec vos filles, votre mère et, pour les hommes qui siègent ici, avec votre femme : pèse sur elles, de façon mécanique, systématique, une suspicion d'incompétence. Cela s'accompagne d'un sentiment persistant de mépris social mais aussi d'infériorisation humaine. Il ne s'agit donc pas d'un petit sujet mais d'un sujet extrêmement important.
La question que nous nous posons est : comment répondre à ces problèmes ? M. Lagarde s'inquiète de des problèmes d'organisation juridique dans les secteurs où il y a davantage d'hommes que de femmes, ou l'inverse. Cela n'a absolument rien à voir…