J'avais déposé, il y a quelques années, une proposition de loi constitutionnelle sur ce sujet : elle visait à alerter sur les dérives actuelles. J'entends bien que la rédaction de l'amendement peut être améliorée : c'est le rôle de la navette parlementaire ; mais nous gagnerions collectivement, je crois, à fixer quelques interdits.
Il serait à mon sens paradoxal de débattre longuement, comme nous l'avons fait tout à l'heure, de la notion de bien commun sans considérer que l'homme, la femme, l'humanité ne sont pas aussi des biens communs. M. Mélenchon l'a dit : le corps humain n'est pas à vendre. Il existe aujourd'hui en ce domaine un modèle français, fondé sur l'article 16 du code civil. L'indisponibilité est une valeur très moderne, qu'il faut réaffirmer.