Cet amendement vise à insérer dans l'article 1er de la Constitution l'alinéa suivant : « La loi protège la famille comme élément naturel et fondamental de la société. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir l'éducation de leur enfant ». Cette disposition fait écho à l'alinéa 3 de l'article 16 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée en 1946 par l'Organisation des Nations unies, et qui a déjà été intégrée dans plusieurs constitutions nationales.
Lundi dernier, le Président de la République a fait référence devant le Congrès à la réforme rendant l'école maternelle obligatoire dès trois ans. Or c'est l'instruction qui sera rendue obligatoire, non l'école elle-même. Le choix reviendra ensuite aux parents d'y inscrire ou non leur enfant.
On le voit, une confusion peut régner sur l'identité du premier éducateur des enfants. Nous pensons qu'il s'agit des parents, et qu'il faut interpréter le mot « premier » comme synonyme de « primordial », quand un ancien ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, l'entendait au sens chronologique.
C'est pourquoi nous proposons de placer la famille au coeur même de notre constitution.