La manière dont le devenir de la SNCF a été traité illustre la technocrature mise en oeuvre par le Président Macron. Derrière ce déficit démocratique, une volonté : en finir avec la fonction législative des parlementaires, un objectif : imposer davantage encore la logique hyperprésidentialiste.
Dérive gravissime, il s'agit de saper le principe de séparation des pouvoirs, au point que sa nature démocratique interroge et fait grandir la défiance citoyenne. C'est pourquoi il revient au peuple souverain de trancher sur la réforme des institutions dans le cadre de l'organisation d'un référendum.