À moins que l'exécutif ne refuse cette option, par peur de voir nos concitoyens rejeter cette réforme et, dans le même temps, la politique antisociale menée depuis un an.
Car au bout de cette année de pouvoir macroniste, le monde du travail a déjà subi une série d'agressions de la part de celui qui assume son titre de « président des riches », tout en accolant le nom de réforme à des mesures qui en réalité ne se justifient que par de considérations idéologiques d'essence purement néolibérale.
La première salve, d'une grande brutalité, a été la remise en cause des protections des salariés et l'augmentation de la CSG pour les retraités. Puis la première loi de finances a multiplié les cadeaux aux « premiers de cordée ». Enfin, après avoir supprimé l'impôt sur la fortune, le Président de la République nous a expliqué que le système de solidarité hérité du Conseil national de la Résistance coûte un « pognon de dingue » !
La réalité, c'est que la majorité au pouvoir mène la politique économique et sociale rêvée par les 500 plus grandes fortunes de France, qui sont « dingues » d'avoir seulement multiplié par deux leur « pognon » en dix ans.