Par cet amendement, nous vous proposons de revenir sur les engagements de campagne du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, et du Président de la République.
Dans le pacte écologique de 2006, Nicolas Hulot avait insisté sur la nécessité de gouverner non seulement dans un temps court – ce que fait le Gouvernement, quel que soit son bord politique – mais aussi dans une vision longue, qui intègre les enjeux du développement durable. Il proposait pour ce faire la création d'un poste de vice-Premier ministre.
Aux termes des propos tenus fin mai 2017 par Nicolas Hulot, il semblerait qu'Emmanuel Macron n'ait pas pu créer ce poste qu'il souhaitait lui confier, parce que celui-ci n'est pas prévu par la Constitution.
La mission du vice-Premier ministre ne serait pas de s'opposer au Premier ministre ni de le contredire, mais d'apporter une vision à long terme, qui permettrait peut-être de procéder à certains arbitrages. Chacun a des exemples en tête. Pour n'en citer qu'un, je rappelle la réussite qu'a constitué l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.