Ne prétextez pas le fait que nous n'aurions pas le recul nécessaire. Votre volonté de fermeture tient à un refus de faire confiance au peuple français. Vous avez une méfiance incroyable, alors même que votre projet de loi est, selon son intitulé, censé faire avancer la transparence, la démocratie et je ne sais quoi d'autre encore. Vous oubliez que notre assemblée n'a été élue que par 18 millions d'électeurs sur 45 millions d'inscrits.
Le 19/12/2018 à 11:29, Laïc1 a dit :
Cette volonté de fermeture à l'expression populaire obéit à des causes psychologiques autres. En effet, tous les gens qui ont le pouvoir l'ont eu en obtenant des diplômes, en passant des concours, et s'habituant à "dominer l'"autre", car tout le monde ne réussit pas à obtenir diplômes et concours. De ce fait, ils sont conscients de leur réussite sur le dos de l'échec de l'autre, par le biais de la compétition sociale, de la sélection, et l'autre, celui qui a échoué, c'est le "peuple", cette entité qu'il leur a fallu vaincre pour exister. Ainsi, conscients de leur réussite par l'élimination de leur ennemi personnel, à savoir tous ceux qui ont échoué par rapport à eux et qui sont identifiés par ce seul mot de "peuple", ils n'ont de cesse de vouloir ramener celui-ci à son échec, à son inexistence sociale, et à le faire taire définitivement, car ce silence est la certitude de la pérennité de leur ascendant hiérarchique et social, de leur domination sur l'autre, elle justifie leur paie et leur pouvoir de commandement, ils s'opposent donc à ce que le peuple s'exprime, puisque cela aurait comme conséquence de les dévaloriser, de remettre en question leur autorité qu'ils ont obtenu en éliminant leurs rivaux dans cette course au pouvoir égoïste qu'est leur carrière personnelle dans l'administration.
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