Il me semble qu'entre l'interdiction faite au Président de la République, d'une part, de venir s'exprimer devant le Congrès – ce que vous défendiez précédemment – c'est-à-dire le retour à l'ordre ancien, où on était debout, dans cette assemblée, à écouter ce que le Président avait bien voulu nous faire lire, et, d'autre part, la possibilité ou l'obligation de le faire venir, cet amendement permet de parvenir à un équilibre. Il ne s'agit en rien de rendre le Président de la République responsable devant le Parlement, puisque, comme en dispose l'article 18 de la Constitution, le débat « ne fait l'objet d'aucun vote » ; pour qu'il y ait mise en cause de la responsabilité, en démocratie, devant un Parlement, il faut qu'il y ait un vote.