Intervention de Moetai Brotherson

Séance en hémicycle du mardi 17 juillet 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Avenir de la nouvelle-calédonie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMoetai Brotherson :

Monsieur le Premier ministre, je souhaite tout d'abord saluer votre implication dans le processus qui mène le peuple calédonien au référendum du 4 novembre 2018. Il faut du courage, de la sagesse et de l'humilité pour gérer ce sujet. Il a fallu de la résilience de la part des peuples concernés avant d'y parvenir, mais la paix est le fondement des échanges apaisés et le moteur d'une réussite démocratique, que nous appelons tous de nos voeux.

De la colonisation à Ouvéa, des accords de Nouméa aux accords de Matignon, de la première révision constitutionnelle de 1998 au projet de loi organique adopté le 20 mars 2018 par l'Assemblée nationale, plusieurs étapes ont ponctué l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Cette histoire douloureuse commande que le vivre-ensemble hérité de Yeiwéné Yeiwéné, Jacques Lafleur, Michel Rocard et, bien sûr, Jean-Marie Tjibaou perdure, quelle que soit l'option choisie le 4 novembre prochain.

Pour autant, le chemin ne se terminera pas le 5 novembre. Au contraire, ce sera le commencement d'une refondation institutionnelle et sociétale à laquelle nous devons tous penser dès maintenant. Dès lors, pouvez-vous nous faire un point sur l'état des relations au sein du G10 en Nouvelle-Calédonie ? Pouvez-vous nous éclairer sur l'évolution de la régularisation des listes électorales pour ce référendum ? Enfin, pouvez-vous nous exposer le plan du Gouvernement pour l'après référendum, que le « oui » ou le « non » l'emporte ?

Comment comptez-vous accompagner la transition de la Nouvelle-Calédonie vers l'accession à la personnalité juridique de droit international ou vers les référendums suivants ? Il en va de la politique comme d'un match de football : pour que la partie soit équitable, chaque équipe doit au départ pouvoir compter sur l'impartialité de l'arbitre.

Mauruuru, e te aroha ia rahi.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.