Monsieur le député, je vous remercie de vos propos, qui me touchent, mais je dois dire que, sur la question calédonienne, ce qui est le plus impressionnant, c'est le travail effectué par les parties. C'est l'engagement il y a trente ans, autour de Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, d'hommes et de femmes qui, ayant vu le pire, se sont décidés à dialoguer pour construire le meilleur. C'est la ténacité dont ils ont toujours fait preuve, en dépit des difficultés, des incompréhensions, parfois, et des calculs politiques. Ces calculs existent, on ne peut pas se le cacher, mais ils n'ont jamais été assez forts pour faire oublier l'enjeu du processus engagé il y a trente ans à Matignon. C'est donc d'abord et avant tout aux parties qu'il faut rendre hommage.