Madame la députée, nous avons souhaité accompagner la mobilité territoriale et la mobilité sociale grâce à la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, qui comporte plusieurs volets – un premier volet orientation et affectation, qui prévoit des mesures d'accompagnement dès le premier cycle de l'enseignement supérieur, et un autre centré sur la vie étudiante, également très important.
Sur les 103 000 lycéens qui ont obtenu leur bac professionnel, plus de 63,2 % ont reçu une proposition en BTS, contre 46 % l'an dernier. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et l'instauration des quotas a porté ses fruits.
Par ailleurs, nous avons ouvert 3 000 places supplémentaires en BTS, 2 000 places passerelles, nous avons accordé aux recteurs une enveloppe de 7 millions d'euros pour faciliter la mobilité de certains jeunes confrontés à la difficulté de parcourir jusqu'à une vingtaine de kilomètres pour se rendre dans leur établissement. Ils sont 14 000 à être actuellement suivis par les commissions d'accès à l'enseignement supérieur et reçoivent des propositions correspondant à leurs voeux, si nécessaire accompagnées de ces financements.
L'orientation demande du temps et l'on m'a rapporté que le dispositif était parfois trop long. Nous avons choisi de donner la main aux jeunes pour qu'ils prennent le temps de s'orienter. Avec Jean-Michel Blanquer, je réfléchirai au processus d'orientation dès le début du cycle au lycée. L'orientation demande de l'accompagnement humain, et je remercie l'ensemble des personnels qui travaillent dans les commissions d'accès à l'enseignement supérieur. Enfin, l'orientation demande de la bienveillance. Donner plus à ceux qui ont besoin de plus, c'est l'objet des 130 000 parcours personnalisés qui ont été proposés.