Je ne suis pas sûr que l'amendement clarifie réellement ce supposé flou. En revanche, je suis surpris par l'argumentation de mon collègue qui avance le cas des périodes de cohabitation. Depuis que nous sommes passés au quinquennat, et encore plus aujourd'hui, vu la façon dont Emmanuel Macron exerce le pouvoir, le risque de cohabitation semble largement exclu. Le schéma est clair : un président de la République est élu, puis à leur tour des députés, qui lui donnent une majorité qu'il veut la plus large possible. Il n'y a plus de risques de cohabitation, à moins d'un événement exceptionnel ! Il faut réactualiser cette lecture de la Constitution par les pratiques, qui sont aujourd'hui celles d'une hyperprésidentialisation du régime, d'autant plus clairement depuis l'élection du Président Macron.