Après avoir longuement discuté des amendements portant articles additionnels avant l'article 1er, nous entrons à présent dans le dur de la réforme constitutionnelle que vous avez appelée de vos voeux. Je dois dire que c'est un crève-coeur de voir, une nouvelle fois, l'Assemblée nationale tripatouiller la Constitution dans de telles conditions. Cela montre bien le peu de considération que vous avez pour le Parlement. Nous oeuvrons en tant que constituants au beau milieu du mois de juillet, dans une période où – et c'est bien normal – nos travaux recueillent moins l'attention du peuple français, a fortiori alors que ce peuple – et il a bien raison de le faire – fête la victoire de l'équipe nationale de football.