En témoigne également l'organisation toujours aussi anarchique de nos travaux. Réviser la Constitution n'est pas un acte anodin. Or, au moment même où nous examinons ce projet de loi constitutionnelle, la plupart d'entre nous sont appelés à siéger simultanément à trois ou quatre endroits différents – qu'il s'agisse d'une commission ou d'une commission spéciale – afin d'expédier, d'ici à la fin de la session extraordinaire, un ordre du jour dont chacun sait qu'il tient uniquement à la volonté du Gouvernement d'aller vite et fort.