Dans le prolongement de ce qui vient d'être dit, nous avons toute la place, dans cet article 24, et s'agissant du Parlement, de réfléchir à ce que sera le député du non-cumul des mandats. Celui-ci peut être à la fois sur un territoire, à l'écoute des citoyens, et ici, pour travailler avec les administrations centrales sur des projets de loi qui lui sont soumis ou sur des propositions de loi qu'il veut défendre.
Cette révision constitutionnelle manquerait de sens si l'on n'incluait pas, de manière forte, la question du citoyen au coeur de nos problématiques. La personne qui nous élit, nous ne la retrouvons pas tous les cinq ans.
Nous devons travailler en continu avec ces personnes et celles qui sont en dehors, dans d'autres administrations. Nous sommes là pour faire vivre et faire comprendre au niveau local la politique décidée au niveau national. Si nous l'avions fait pendant le quinquennat précédent, je pense que nous aurions rencontré un succès plus grand que celui que nous avons connu.
C'est la raison pour laquelle je défends cet amendement. Le député doit être associé au citoyen. Ce serait un signe important d'entrer dans ce dispositif. Le Conseil économique, social et environnemental a ses vertus et je ne conteste pas ce qu'envisage le Gouvernement, mais je crois que le député a sa place auprès du citoyen.