Madame la garde des sceaux, le Président hypertrophié qui envisage de concentrer tous les pouvoirs ne vous rend pas service en vous confiant la sale besogne de faire cette mauvaise réforme.
Vous n'êtes pas en situation de nous dire qu'il y a plus de parlementaires ici qu'ailleurs. Vous n'êtes pas en situation de nous dire qu'il y a plus de parlementaires aujourd'hui qu'hier. Et vous n'êtes pas en situation de démontrer que, grâce à votre réforme, le Parlement sera plus efficace demain qu'il ne l'est aujourd'hui.