Les collègues qui se sont exprimés avant moi ont parfaitement démontré pourquoi il faut voter ces amendements, qui visent à inscrire dans notre Constitution le principe du scrutin majoritaire uninominal.
Sans être redondant, je voudrais simplement répondre à un argument de M. Ferrand, qui nous dissuadait tout à l'heure d'inscrire ce principe dans la Constitution puisqu'en 1958, le Général de Gaulle n'avait pas souhaité le faire – c'est vrai. Mais depuis 1958, monsieur Ferrand, de nombreuses années ont passé et, surtout, deux réformes importantes ont été adoptées récemment ou sont en passe de l'être. La première, c'est la fin du cumul des mandats ; la seconde, c'est la réduction du nombre de députés. Quel est l'effet de ces deux nouveautés ? Elles ont en commun le fait d'éloigner les députés du terrain.