Si j'ai fait ce choix, monsieur Larrivé, c'est tout simplement parce que je ne suis ni un idéologue ni un technocrate. Je rentre dans ma ville de Lyon de temps en temps pour observer la réalité : dans les faits, lorsque nous fermons une mosquée, nous ne pensons pas que tous les musulmans de la commune ou du lieu de culte sont forcément impliqués dans l'action des dirigeants qui ont radicalisé cette mosquée. Nous nous donnons donc le temps de trouver une autre association cultuelle permettant aux pratiquants d'exercer leur culte dans des conditions renouvelées.