M. Ciotti, qui fait toujours preuve d'une forte détermination et d'une grande constance dans ses propositions, avait déjà proposé cette mesure sous le précédent quinquennat. Le Président de la République, soucieux de favoriser l'unité nationale après les attentats du Bataclan, l'avait soumise au Conseil d'État avec d'autres préconisations de M. Ciotti. Le Conseil d'État avait conclu que la détention de personnes présentant des risques de radicalisation était exclue sur le plan constitutionnel. Peut-être allez-vous demander une révision de la Constitution, monsieur Ciotti ?