La protection de l'environnement, plus que de simples paroles, nécessite des actes concrets. Or quelles sont vos actions en la matière, hormis cette proposition d'ajout dans le texte constitutionnel, qui relève davantage d'un gadget de communication ?
La protection de l'environnement, qui a d'ores et déjà été constitutionnalisée, mérite mieux que ces effets de plume. Loin de considérer cette thématique comme partisane, nous militons pour une action politique d'envergure en matière environnementale, qui impliquerait de repenser totalement notre système économique.
Nous le redisons, parce que cela correspond à une réalité quotidienne, le modèle de la mondialisation sauvage, qui implique de faire produire à l'autre bout du monde pour acheminer ensuite les productions, est la première cause de la dégradation de nos écosystèmes.
Face à ce constat, deux méthodes sont possibles : la nôtre, le retour à une économie réelle, favorisant notamment le développement des circuits courts et le patriotisme économique, permettant ainsi de valoriser des productions locales de qualité ; et la vôtre, mesdames, messieurs les députés de la majorité, consistant à actionner encore une fois l'éternel levier fiscal par la création de nouveaux impôts et taxes. Je pense ici à la contribution climat énergie de 5 %, évoquée récemment pour lutter contre le phénomène du réchauffement climatique, et qui semble retenir toute votre attention.
Cessez enfin d'instrumentaliser l'environnement et l'écologie à des fins politiciennes ! Agissez concrètement pour nos territoires et la santé publique !
Telles sont les raisons qui nous conduisent à demander la suppression de cet article.