Vous voulez introduire le service national – qui pourrait d'ailleurs s'appeler différemment – sans que nous en connaissions le contenu, ni que nous sachions si le projet aboutira.
Dans ce projet de loi constitutionnelle, vous nous demandez de nous prononcer sur de nombreux sujets sur lesquels nous saurons plus tard ce qu'il en est vraiment. Il en va ainsi de la diminution du nombre de parlementaires, qui devrait figurer dans un texte à venir. Ce n'est pas sérieux !
Lorsque nous défendons le même type d'amendement, vous nous renvoyez dans les cordes en nous expliquant que sa place n'est pas dans la Constitution, qu'il faut se laisser le temps de la réflexion, de la discussion, etc.
Là, vous modifiez la Constitution parce que cela donne un signal positif, en disant que, pour le reste, on verra plus tard.
Il faut faire preuve de sagesse dans cette matière et rejeter l'amendement pour approfondir le sujet en vue d'une deuxième lecture car il ne me semble absolument pas mûr.
Dans le programme L'Avenir en commun, nous étions favorables à un projet un peu conséquent et ambitieux : la mise en place d'un service citoyen obligatoire d'une durée de neuf mois, …