… et vous voulez, par cet amendement, renforcer encore le pouvoir de l'exécutif ! Ce que montre l'affaire dans laquelle est impliqué M. Alexandre Benalla, c'est qu'il faut renforcer les contre-pouvoirs si nous voulons nous prémunir contre ce genre de situation et garantir la sûreté – un terme dont il est trop peu souvent question dans nos débats et dans nos textes. Or ce n'est pas en multipliant les contrôles d'identité en toutes circonstances que nous renforcerons la sûreté. Vous voyez bien qu'il y a là une contradiction, cher collègue.
Soit on va au bout du débat que vous venez d'ouvrir, et je pense que la logique veut que vous retiriez cet amendement ; soit on en discute ailleurs, car je ne suis pas sûr que cet hémicycle soit le meilleur lieu pour le faire.